[Duché d'Esteloup] Fort Rivazur

Azure's End Fort
Informations générales :
Factions : Résistance de Lordaeron.
Propriétaire : Duc Darnat Mephisto Sombrecoeur (Humain maudit) (Chevalier du Loup Noir)
Dirigeant : Capitaine Karlarn Ancrespoir.
Localisation : Nord-ouest de Stratholme, Montagnes du Nord de Lordaeron.
Point d'Accès : Vallée de Wolf-heim (Ouest), Rivazur (Est).
Description : Voici une description point par point du Fort Rivazur
En arrivant par l'ouest et les forêts de Wolf-heim, vous arrivez finalement sur une bande de terre corrompue à l'endroit où les deux montagnes entourant le Fort sont les plus proches. La terre est flétrie, les arbres morts, l'herbe sèche ; l'intérieur gardant un sol et une végétation bien mieux lottie, bien qu'étant quelques peu touchés par cette corruption l'entourant, n'ayant pas le teint de leurs cousins de la vallée proche. Apparaissent ensuite les murs du Fort, dotés de plusieurs surplombs destinés aux balistes, pour l'heure vides, d'une tour de garde disposant d'une vue sur le comté de Chute-du-Loup mais surtout les multiples étendards de la Lumière rafistolés et les bannières bleues et blanches de Lordaeron. À celles-ci s'ajoutent également quelques bannières de Lordaeron aux couleurs des croisés écarlates désormais rongées par le temps et les mites. Une fois à l'intérieur, l'on remarque rapidement que le fort avait pour but, initialement, de défendre l'est face l'ouest. En effet, la partie supérieure dotée d'une muraille divisant presque le Fort en deux est vers l'est, de même qu'une basilique, une chapelle et une forge sont plus à l'est tandis que la caserne et l'abbaye sont plus à l'ouest. Cette note à part, la cour ouest, qui s'articule autour d'une statue centrale décorative ne représentant personne en particulier ; est une sorte de grand terrain d'entraînement, jonché de mannequins de combat et de cibles pour le tir à l'arc, mais également quelques balises amenées ici par l'Intendance -à l'utilisation exclusive des troupes - et nombre de caisses de fournitures de ci, de là. L'on remarque également quelques tentes parfois, où dorment temporairement les paysans et les ouvriers chargés d'amener le matériel et les vivres nécessaires aux hommes du fort.


Dans la cour ouest, l'on distingue quatre bâtiments principaux : La caserne, l'abbaye, la chapelle et la Forge.
La caserne est équivalente à toutes celles que l'on pouvait régulièrement voir à travers Lordaeron avant sa chute. Une structure de pierre massive dotée d'une herse, de portes, et ici d'un toit rouge sang - représentatif des Sombrecoeur d'Esteloup - tandis qu'à l'intérieur elle se divise principalement en deux ailes, est et ouest. En allant directement à droite une fois rentré vous arrivez dans l'aile ouest, où se trouve d'abord une armurerie directement à vôtre droite - de nouveau, du côté de l'entrée - où sont entassées toutes les armes et munitions mais aussi le matériel d'entretien des soldats ; alors que directement en face de cette armure sont présents les longs dortoirs lordaeronnais aptes à accueillir quelques centaines d'hommes, mais toujours bien qu'une autre caserne comme Fenris par exemple. Dans l'autre aile, à l'opposé parfait, est d'abord visible l'intendance - parallèlement à l'armurerie - en lien direct avec l'intendance générale s'occupant des vivres, matériels, munitions et même armes de siège ou envoi de paysans volontaires ; intendance qui ici regorge de nourriture, boissons, parchemins et tout le nécessaire n'étant pas destiné à l'armurerie, telles les cuisines. En face de cette intendance se trouve le réfectoire, grande salle où - les uns après les autres - se repaissent les différents pelotons et individus présents dans le Fort. À la jonction entre ces deux ailes - directement au delà du premier mur visible en rentrant dans la caserne - se trouve une grande salle où se déroulent souvent les recrutements, mais aussi un lieu de « quiétude » disposant de quelques ouvrages destinés à l'occupation des soldats, le tout géré par un bibliothécaire strict. Ces lieux mènent également aux sombres geôles, qui peuvent également servir de lieu de torture au vu de tout le matériel destiné à cet effet. Les geôles sont un endroit peu accueillant. Diverses cases dans les murs de la Caserne fermées par de gros barreaux en acier, les fondations sont même faites dans le marbre pour éviter toute évasion. La nourriture est amenée sous la forme de demi-rations le midi et le soir, et du foin est laissé pour dormir sauf ordre contraire d'un officier. Un prisonnier n'a le droit qu'aux affaires suivantes : Chemise, Pantalon et Ceinture tant que celle-ci ne dépasse pas la solidité du simple tissu épais. Tout le reste est conservé, dans un tiroir quelque part dans la salle d'État-major. Quant à la magie, l'on murmure tard le soir autour du feu qu'une entité magique garderait les cellules, prêtes à abattre tout individu osant utiliser un sort dans les geôles sans suivre un code précis inconnu de tous... De surcroît, dans le fond des geôles, les prisonniers peuvent voir toutes sortes de machines de tortures diverses et variées, rouillés et bien peu utilisés. Mais qui saurait dire quand ils seront réemployés ? Mais la pire des sentences serait d'être transféré aux geôles de Wolf-heim elle-même, geôles faisant trembler tout individu connaissant les rumeurs à son sujet. En dehors des geôles suscitées, vous pouvez depuis la jonction entre les ailes monter à l'étage, à partir duquel se trouvent également deux ailes au dessus des précédentes, ailes identiques menant d'une part - vers la herse de la caserne - à l'entrée de la salle d'état-major du Fort, d'autre part vers les remparts menant aux tours de stockages nord-est et nord-ouest placées au dessus de l'armurerie et de l'intendance.

Située directement en face de la caserne et seulement séparée de celle-ci par le large terrain d’entraînement, l’abbaye s’impose dans le paysage de Rivazur, ses pierres grisées ayant non seulement passées les affres du temps mais également survécues au Fléau mort-vivant. Visiblement l’abbaye a été réaménagée il y a peu par l'Ordre de Fenris, ces derniers y apportant une touche neuve en témoigne dès le premier coup d’œil que ce soit de l’extérieur ou bien de l’intérieur, tels les vitraux tout juste changés détaillant la fondation de l’Ordre à la suite de la débâcle d’Andorhal et la chute du fort de Fenris, nom de ce dernier justement pris en hommage du temps où la résistance se trouvait être la petite armée sombrecoeur cloîtrée sur le Lac Lordamere. Dès l’entrée dans le bâtiment sacré, la quiétude du lieu saint se fait ressentir, des gravures rendant hommage à Lordaeron ornent le couloir, accompagnées de banderoles arborant fièrement le poing de la Main d’argent par dessus les couleurs de cet ordre : l'argent et le bleu foncé. Une fois le couloir se séparant en deux passé, la cour centrale vient s’imposer, circulaire et laissant entrevoir de nombreux bustes la décorant, toujours accompagnés des bannières de la Main d’argent ici et là ; bustes représentant les chevaliers de l’Ordre de Fenris tombés au champ d'honneur tels Rangar « Le loup de Tirisfal », Balador Brillelame, Teren le Juge, Amon Shadowrend ou bien encore Thomas le Brave, fondateur de l’Ordre pour ce dernier. Plusieurs salles sont accessibles depuis la cour centrale : deux lieux de méditations, ces derniers respectivement aux extrêmes côtés de la pièce l’un de l’autre. À droite - près des escaliers se trouve la salle d’armes et de rassemblement des paladins de l’Ordre où trône une table ronde ainsi qu’une étagère contenant divers documents officiels. Salle qui - elle - est ornée non de bannières de la Main d'argent mais de nombreuses armes et écus accrochées aux murs représentants diverses maisons nobles pour ces derniers ou bien simplement du symbole de la Lumière. À gauche - toujours à partir de la cour centrale - se trouve l’aile de la bibliothèque, contenant de nombreux ouvrages tant culturels et historiques que philosophique, sans oublier les librams des frères de l’Ordre tombés au combat et gardés précieusement pour le bénéfice des générations futures. Tables, bancs et chaises sont naturellement mis à disposition des fidèles pour faciliter leurs études. Le frère Melbourne, prêtre et chargé de l’aile veillera naturellement qu’aucun ouvrage ne manque sans son accord. Le dernier endroit important de l’abbaye se situera en son sommet, accessible après avoir gravi deux étages et traversé un couloir circulaire austère seulement décoré de chandeliers. Ici se trouve le clocher, fait de bois, qui est bien mal éclairé si ce n’est par un halo de lumière filtrant du plafond pendant une bonne partie de la journée, et sont également entreposées ici des barriques d'eau bénites stockées dans cette pièce peu équipée en mobilier, si ce n’est quelques bancs ainsi qu’une étagère entassant des vieux livres obsolète. La cloche ne servira que peu, généralement seulement pour sonner les heures de prière ou bien encore les heures de coucher et de lever toujours pour les plus pieux des paladins et prêtres s’imposant une vie stricte et disciplinée.

Directement collées à la caserne sont présentes la chapelle et la forge. La première est tout ce qu'il y a de plus normal, une petite structure de pierre sobre servant au recueillement des soldats, aux vitraux bien souvent fissurés voire rapidement reconstitués pour certains. Le tout est entretenu, mais l'âge est bien visible alors que le minuscule intérieur sert souvent pour les petits comités restreints. La forge elle est presque invisible, le seul chemin y menant étant une petite route pavée non-entretenue entre la chapelle et un morceau de rocaille - presque - collé à la caserne. Ainsi nichée entre ce morceau de rocaille, la muraille menant à l'aile est du Fort et la montagne au sud, elle n'en reste pas moins une forge tout ce qu'il y a de plus banal, fonctionnant toute la journée pour entretenir autant que possible l'équipement si rare et précieux des résistants lordaeronais, des forgerons grâce à qui ils ne vont pas en guerre nus.


Quant à l'autre aile du Fort, celle-ci est presque « inutile » au niveau des infrastructures. L'aile est du Fort comporte une grande basilique aux murs de pierre endommagés, aux vitraux tout juste réparés mais bien souvent simplement couverts par un tissu pour empêcher le froid d'y pénétrer. Elle sert surtout lors des réunions importantes, quand la caserne ou la cour ne suffisent pas, mais aussi pour les grandes manifestations religieuses, ou comme hôpital de campagne improvisé où prêtres et médecins profitent du calme du lieu pour y sauver des vies. Également, un tocsin est présent au sommet de cette basilique aux chandeliers de bronze, tapis rouges et ors délavés et carreaux de pierres rouges à l'intérieur ; tocsin donc utilisé pour signaler une attaque sur le mur est, son tintement se faisant entendre dans tout le fort et au delà, au point que même les forgerons en plein labeur pourraient l'entendre chanter. Collé à la basilique se trouve également un petit lieu de recueillement souvent vide et ne comportant qu'une petite stèle remplie d'eau pure. Ce lieu est vivement défendu par les prêtres, et conseillé par ceux-ci aux hommes en mal de quiétude et de paix, afin qu'ils puissent profiter d'un repos bien mérité en ces temps troublés.

Au delà enfin, trône l'ultime mur collé à l'épaisse structure de la basilique, au point qu'un ennemi pourrait bondir à travers les vitraux de la basilique depuis le mur. Un mur sur lesquels quelques balistes et hommes - le tout en sous-nombre - trônent face aux restes de villages, murs, casernes et autres qui pouvaient autrefois joncher cette frontière avec Quel'Thalas, où l'on peut voir désormais lorsque le ciel daigne laisser passer le soleil des morts-vivants vagabonder dans les rues, parfois du fléau, parfois portant l'étendard réprouvé... Un lieu d'ombre, au sol du bleu sombre caractéristique des terres fantômes mêlé à la terre noire de suie des territoires du Fléau où seule la mort attend ceux qui s'y dirigeraient...
_________________________________________________________________________
Informations militaires :
Troupes en garnison : - Infanterie Résistante Lordaeronnaise.
- Ordre de Fenris.